Make Review : Plongée dans un logiciel d’automatisation de référence

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Kalo Y.
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En tant que chef d’entreprise et entrepreneur dans les logiciels, j’ai passé des années à courir après le rêve de la perfection opérationnelle, en espérant toujours que la prochaine plateforme serait enfin « la bonne ». Finalement, j’ai abandonné. À la place, j’ai adopté une alternative plus pragmatique : connecter mes meilleurs outils grâce à une plateforme d’automatisation dédiée.

Créer (anciennement Integromat) fait partie de ces plateformes d’automatisation. C’est la colle numérique qui peut maintenir ton entreprise ensemble en reliant toutes tes solutions tech éparpillées. Que tu jongles avec des outils marketing et commerciaux comme moi, ou des logiciels de gestion de projet, des systèmes d’inventaire ou autre chose, Make peut automatiser ton flux de travail.

J’ai testé Make en profondeur dans des situations réelles. Il propose des intégrations puissantes qui vont changer ta façon de travailler. L’inconvénient, c’est qu’il est aussi plus complexe que certaines alternatives.

Dans ce test pratique, je vais partager ce que j’ai découvert, notamment les fonctionnalités qui font la différence, la vraie expérience d’utilisation (pas seulement les promesses marketing) et si ses tarifs sont adaptés pour toi.

C’est parti !

Table des matières
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Qu’est-ce que Make ?

Créer est une plateforme d’automatisation no-code qui te permet de créer des workflows automatisés grâce à un éditeur visuel en glisser-déposer. Tu peux connecter différentes apps et services pour automatiser des tâches répétitives, transférer des données entre des outils et déclencher des actions dans une app quand il se passe quelque chose dans une autre.

Par exemple, quand quelqu’un envoie un formulaire Google, tu peux ajouter sa réponse dans une feuille de calcul Google, créer un enregistrement avec ses données dans ton CRM et prévenir ton équipe sur Slack.

Make automation that monitors Google Forms for answers and adds new entries to a Google Sheet.

Une automatisation simple qui surveille les réponses dans Google Forms et ajoute les nouvelles entrées dans une feuille Google Sheets.

Comprendre la terminologie de Make

Avant de plonger dans les fonctionnalités de Make, il vaut mieux clarifier certains de ses termes spécifiques. C’est différent de concurrents comme Zapier et ça m’a laissé un peu perplexe avant que je comprenne.

Voici un aperçu rapide :

  • Scénarios : Ce sont tes automatisations ou workflows automatisés. Si tu connais Zapier, c’est l’équivalent des Zaps.
  • Modules : Les étapes ou briques de construction de ton scénario.
  • Apps : Les outils logiciels tiers avec lesquels Make s’intègre (par exemple, Airtable, Gmail, Google Forms), ainsi que les apps intégrées comme Flow Control, Webhooks, Data Store et d’autres. Tu connectes les apps tierces dans Connexions. Les connexions d’apps prennent en charge différents modules.
  • Opérations (Ops) : À chaque fois qu’un module d’un scénario s’exécute, il utilise une opération. La tarification de Make dépend du nombre d’opérations, donc tu peux aussi les voir comme des crédits.
  • Flux : Un chemin à l’intérieur d’un scénario, ou l’ordre dans lequel les modules vont s’exécuter dans un scénario. Un scénario peut avoir plusieurs flux différents.
  • Lots : Un ensemble d’enregistrements de données liés (ça peut être des lignes, des lignes, des éléments, etc.)
  • Tableau : Une seule collection de plusieurs lots. C’est surtout utilisé quand tu fais de l’automatisation liée au développement, mais tu pourrais aussi le voir dans d’autres scénarios.
À lire : Zapier vs. Make
Make Scenario Flow Module

Fonctionnalités clés et ce qui différencie Make

Une fois que j’ai testé Créer, j’ai remarqué qu’il se démarque des autres plateformes d’automatisation sur plusieurs points importants. Voyons ensemble ce qui le rend différent.

Écosystème d’intégration complet

Au moment où j’écris cet article, Make propose 2 478 intégrations natives dans sa bibliothèque. Même si cela reste en dessous du leader du secteur, Zapier, et ses plus de 8 000 connexions, le catalogue de Make est suffisamment complet pour couvrir la plupart des besoins. Tu rencontreras des limites seulement si tu utilises une application vraiment peu connue ou un logiciel tout juste lancé qui n’a pas encore d’intégration avec Make.

Même dans ce cas, tout n’est pas perdu. Le module Webhook très performant de Make permet de contourner le problème pour connecter certaines applications non prises en charge. Bien sûr, tu peux aussi créer des connexions personnalisées grâce à la fonctionnalité API, mais ça, c’est réservé aux développeurs.

Webpage showing apps and integrations Make supports

Les applications et intégrations de Make.

Prise en charge robuste des webhooks

Les webhooks permettent aux applications web de communiquer entre elles en temps réel grâce à des requêtes HTTP. Ces messagers automatisés transmettent des données d’une application à une autre lorsqu’un événement spécifique se produit. Ils servent de pont entre des applications qui n’ont pas d’intégration native directe. Le meilleur, c’est que les webhooks sont entièrement gratuits. Tu n’as donc rien à payer en plus sur Make.

Heureusement, avec le module webhook intégré de Make, leur configuration est vraiment simple.

Je t'encourage à apprendre à utiliser les webhooks. Ça élargit énormément la connectivité de Make au-delà de sa bibliothèque d'intégrations natives.

Astuce pro : Tu ne trouveras pas de module webhook pour envoyer des données de Make vers des outils externes. Pour ça, il faut utiliser le module HTTP.

Créateur de flux de travail visuel intuitif avec déclencheurs, actions et filtres

Le cœur de Make.com, c’est son créateur de scénarios intuitif, où tu crées des flux de travail automatisés en connectant différentes applications. Tu ajoutes des modules, puis tu les fais glisser pour les réorganiser.

Chaque scénario se compose de trois principaux types de modules :

  • Déclencheurs détectent des événements et lancent un scénario, comme de nouveaux emails, des soumissions de formulaires ou de nouveaux éléments dans une base de données Notion.
  • Actions réagissent aux déclencheurs et effectuent différentes tâches, comme mettre à jour des feuilles de calcul, envoyer des notifications ou créer/mettre à jour/supprimer des événements de calendrier.
  • Module de contrôle du flux est un module opérationnel spécial qui te permet de faire des choses comme du routage (diviser le scénario en différents flux), des répétitions, arrêter le scénario, et plus encore.

Chaque module doit être connecté pour que le scénario fonctionne, et il te faut au moins un scénario avec un déclencheur et une action.

Entre les connexions, tu peux aussi configurer des filtres. Les filtres servent à diviser le scénario en différentes branches selon des conditions précises. Par exemple, lorsqu’un nouveau formulaire Google est soumis, tu peux filtrer pour que l’enregistrement soit ajouté à Pipedrive si la soumission vient des États-Unis. Si la soumission ne vient pas des États-Unis, l’enregistrement est ajouté à ActiveCampaign.

Tu peux aussi créer autant de filtres que tu veux, ce qui te donne un contrôle total sur tes automatisations. Dans le scénario ci-dessous, il y a trois chemins définis par des filtres :

  1. Un nouvel événement Google Agenda est créé s’il n’existe pas pour l’élément Notion.
  2. Si un événement Agenda existe, il est mis à jour avec les dernières données de l’élément Notion.
  3. Si la colonne Statut d’un élément Notion passe sur « Annulé », l’événement est supprimé.
A Make scenario that syncs a Notion meetings database with Google Calendar by automatically creating, updating, and deleting events.

Un scénario Make qui synchronise une base de données de réunions Notion avec Google Agenda en créant, mettant à jour et supprimant automatiquement les événements.

Il y a plein d’autres fonctionnalités pour t’aider à visualiser et travailler avec les scénarios. J’aime particulièrement Explain Flow, qui crée une animation du flux des Modules pour t’aider à mieux les comprendre.

Make’s Explain Flow feature for visualizing scenarios.

La fonctionnalité Explain Flow de Make pour visualiser les scénarios.

N'oublie pas de sauvegarder chaque scénario manuellement. Si tu cliques par erreur sur « Non » quand on te demande d'enregistrer ton travail, tout le scénario disparaît dans l'abîme virtuel pour toujours. Ça m'est arrivé plusieurs fois !

Fonctionnalités avancées pour tester et dépanner tes scénarios

Pas de secret : Make.com a une courbe d'apprentissage assez raide et même créer des scénarios qui paraissent simples peut sembler étonnamment compliqué au début. Savoir tester et dépanner correctement tes automatisations est vraiment essentiel avant de pouvoir exploiter tout le potentiel de la plateforme.

Make propose plusieurs fonctionnalités pour t'aider, la plus importante étant le bouton « Exécuter une fois » en bas à gauche. Quand tu cliques dessus, le scénario s'exécute une fois et affiche les résultats.

Il est important de noter que, contrairement à d'autres outils d'automatisation, Make ne fonctionne qu'avec des données réelles lors des tests de scénarios. Autrement dit, quand tu utilises « Exécuter une fois », le scénario se lance en direct et les modifications sont apportées à tes applis pour de vrai.

Tes applis doivent aussi être configurées de façon à te permettre de tester le scénario du début à la fin. Un scénario ne s'exécutera pas jusqu'au dernier module si les conditions du filtre ne sont pas remplies.

J'ai galéré à tester mes scénarios, car je devais naviguer entre différentes applis et différents enregistrements pour vérifier que tout était bien configuré. Ça peut vite devenir un vrai casse-tête si tu as un scénario complexe avec plein d'applis et beaucoup de données générées. J'aurais aimé que Make propose la génération automatique de données fictives et un mode bac à sable pour tout tester sans quitter l'interface de Make, un peu comme le fait Zapier.

Quand tu as terminé d'exécuter ton scénario, tu verras soit un message indiquant que « le scénario a été exécuté avec succès », soit qu'il y a eu une erreur. Voilà à quoi ressemble un scénario réussi :

A successful scenario in Make.

Un scénario réussi dans Make.

Tu peux ensuite cliquer sur chaque bulle pour voir plus de données sur ton scénario.

Make Successful Scenario Details

Et voici ce que tu verras quand quelque chose ne va pas :

Make Failed Scenario notification of error

Un scénario échoué dans Make.

Make t'informe de tout problème dans le journal d’exécution. Ce qui m’amène à ma première grande frustration avec la plateforme. Le langage des journaux est obscur. Les notifications d’erreur semblent être faites uniquement pour les développeurs, pas pour les utilisateurs moins techniques.

Make failed scenario details are very technical and use developer language.

La notification d’erreur de Make utilise un langage de développeur.

Une façon de réduire le chaos lors du dépannage dans ce genre de situations, c'est de dépanner le scénario module par module. Pour ça, clique directement sur un module spécifique puis sélectionne « Exécuter uniquement ce module ».

Gestion automatique des erreurs

Gestion des erreurs dans Make est une fonctionnalité avancée qui t'aide à garder une exécution fluide de tes scénarios en gérant les problèmes inattendus dans tes automatisations. Quand il y a un souci, le point d'exclamation rouge affiché au-dessus du module concerné te permet de le repérer tout de suite. Tu recevras aussi une notification par email.

Make Automated Error Handling

La gestion automatique des erreurs de Make.

Important : en cas d’erreur, Make arrête automatiquement ton scénario.

Les gestionnaires d’erreurs te permettent de définir des réponses spécifiques aux problèmes pour que les workflows continuent malgré les obstacles. J’ai trouvé cette fonctionnalité vraiment impressionnante, car je ne l’avais jamais vue dans d’autres outils d’automatisation ou constructeurs visuels auparavant.

Make's error handlers allow you to set up specific responses to problems so that workflows continue despite obstacles.

Gestionnaires d’erreurs dans Make.

Tu peux consulter une référence pratique sur le fonctionnement des gestionnaires d’erreurs, mais le plus courant est « Ignorer ». Ça te permet de continuer le scénario si un bundle rencontre une erreur.

Par exemple, dans le scénario ci-dessous, des données sont envoyées depuis un webhook vers ChatGPT pour être traitées, puis les résultats sont ajoutés comme une ligne dans Google Sheets. Si ChatGPT subit un délai d’attente et ne parvient pas à générer de réponse, l’ajout d’un module Ignorer permet à ton scénario de continuer à fonctionner sans interruption.

A Make module using the Ignore error handler when ChatGPT times out.

Ignore le module dans le scénario Make.

Planification des scénarios

Si tu te demandes ce que signifie ce cercle qui tourne à côté de ton déclencheur, c’est l’option de planification. C’est une autre fonctionnalité pratique de Make qui te permet de définir quand un scénario s’exécute.

Tu peux déclencher ton scénario immédiatement (dès que l’événement de déclenchement se produit), à intervalles réguliers ou à une heure précise de la journée, de la semaine ou du mois. Je trouve ça vraiment utile, car ça me permet de programmer plusieurs scénarios et d’éviter les problèmes de chevauchement.

Make scenario scheduling allows you to schedule multiple scenarios and avoid overlapping issues.

Planification de scénarios dans Make.

Par exemple, tu peux diversifier ta stratégie de contenu sur les réseaux sociaux en créant plusieurs scénarios. Imaginons que tu veuilles publier des actualités les lundis et mercredis, et des avis les mardis et jeudis, pour offrir une présence LinkedIn équilibrée et prévisible.

Dans l’exemple ci-dessous, j’ai un scénario qui surveille mon blog WordPress chaque lundi et mercredi, détectant immédiatement les nouvelles publications dans la catégorie Actualités. Chaque article est ensuite traité par un module Claude AI qui analyse le contenu et génère automatiquement une publication courte au style journalistique, partagée ensuite sur LinkedIn.

Make social media scheduling scenario that turns WordPress posts to LinkedIn posts using Claude.

Scénario de planification sur les réseaux sociaux qui transforme les articles WordPress en publications LinkedIn avec Claude.

Un assistant IA (vraiment) utile

Make propose un assistant IA qui peut t'aider à modifier ton scénario, créer des mappings et des filtres, rédiger un e-mail, et bien plus encore.

Make AI Assistant

Assistant IA de Make.

En luttant avec la cartographie des données du module (un processus réputé capricieux), j’ai demandé avec scepticisme qu’il gère les connexions entre les étapes.

Making a request to Make's AI assistant, which was able to complete the requested task.

Faire une demande d’assistance à l’IA de Make.

À ma grande surprise, il a correctement fait correspondre les champs sans le casse-tête habituel du tâtonnement.

Au-delà de simplement répondre aux questions, l’IA de Make applique directement les modifications dans ton scénario, ce qui m’a fait gagner pas mal de temps sur le débogage de ces messages d’erreur énigmatiques dont je parlais plus tôt. L’assistant IA n’est pas parfait. Il propose parfois des solutions peu réalistes pour des scénarios complexes. Mais c’est quand même un vrai pas en avant pour combler le fossé de connaissances qui rend Make intimidant pour les nouveaux utilisateurs.

Historique des versions

Le système de gestion de versions de Make est vite devenu mon filet de sécurité pendant le développement de scénarios complexes. La plateforme enregistre automatiquement l’historique de ton workflow, ce qui te permet de consulter toutes les versions précédentes avec des horodatages précis. Cette fonctionnalité encourage l’expérimentation. Tu peux tester des améliorations en toute liberté, sachant que tu pourras toujours revenir en arrière si ça ne fonctionne pas comme tu le souhaites.

Les entrées de scénario pour aider avec les tâches internes et l’onboarding

Si l’onboarding manuel fait partie de ta routine, la fonctionnalité d’entrées de scénario de Créer offre une solution radicale que j’ai trouvée vraiment puissante.

Plutôt que d’ajouter un nouveau membre de l’équipe sur chaque plateforme de ton système, comme Asana, JIRA, Slack, Google Drive, etc., tu peux créer un formulaire dans Make pour recueillir ces informations essentielles.

Les entrées de scénario te permettent de créer une structure de données pour ces informations.

Make Scenario Inputs

Entrées de scénario dans Make.

Ces données peuvent ensuite être utilisées comme mappage dynamique sous « Variables personnalisées et système » :

Make Mapping Scenario Inputs

Mapper les entrées de scénario dans Make.

Quand tu cliques sur "Exécuter une fois" pour lancer le scénario, tu dois remplir le formulaire avec les informations. Ça va démarrer l’automatisation, et Make peut créer des comptes pour le nouvel employé sur différentes plateformes.

Le seul inconvénient que j’ai trouvé, c’est que seules quelques applis prennent en charge un déclencheur "Inviter un membre de l’équipe". Une solution possible, c’est d’ajouter une tâche et de l’assigner à toi-même (ou à un autre membre de l’équipe) pour inviter l’employé manuellement. Tu peux même créer tout un projet d’onboarding avec des tâches.

Voici un scénario terminé qui utilise des entrées :

Make scenario using inputs.

Crée un scénario en utilisant les données saisies.

Dans l’exemple ci-dessus :

  1. Le collaborateur est ajouté comme fiche dans notre espace Équipe sur Airtable.

  2. Il reçoit une invitation à l’espace de travail ClickUp.

  3. Une tâche est créée pour l’inviter sur Jira.

  4. Il reçoit une invitation sur Hubstaff pour suivre son temps.

  5. Enfin, un e-mail d’intégration personnalisé lui est envoyé, selon s’il fait partie de l’équipe marketing ou commerciale.

Beaucoup de modèles utiles

Créer propose une galerie impressionnante avec des centaines de scénarios d’automatisation prêts à l’emploi.

Webpage showing some of Make's templates

La galerie de modèles de Make.

Chaque modèle est accompagné d’un guide intégré qui t’accompagne étape par étape dans la configuration de chaque module.

An in-app guide for a template to summarize website content and create social media posts with ChatGPT.

Guide intégré à l'application pour un modèle.

Je trouve ces tutoriels utiles pour montrer comment configurer le scénario, mais il manque quand même le « pourquoi ». Ils ne présentent pas le contexte métier et expliquent souvent pas pourquoi quelque chose a été mis en place de cette façon.

Par exemple, dans un modèle qui synchronise des enregistrements Airtable avec des événements Google Calendar, une des colonnes dans Airtable servait de point de données pour faire correspondre les enregistrements avec les événements. Mais ce n’était pas indiqué dans le guide, donc j’ai dû comprendre l’importance de cette colonne par essais et erreurs.

À lire : n8n vs. Make. Le comparatif ultime

Mon expérience avec Make.com : Créer un scénario de A à Z étape par étape

Alors, qu’est-ce que j’ai pensé de Créer ? Beaucoup de gens disent que Make est vraiment difficile à utiliser. Je suis d’accord. C’est pour ça que je voulais te montrer un guide étape par étape sur la façon dont j’ai créé ce scénario, et t’expliquer toute l’automatisation.

J’ai testé Make de plein de façons, alors voici une des méthodes que j’ai apprises pour l’utiliser et créer un scénario qui simplifie la gestion de mon activité.

Mon flux de travail de scoring de leads avec l’IA

Niveau : Intermédiaire
Type d’entreprise : Service haut de gamme ou logiciels en mode SaaS
Applications utilisées : Outil de formulaire comme Typeform, agent IA (ChatGPT ou Claude), Google Sheets

Lead qualifying scenario in Make.

Scénario de qualification de leads dans Make.

Objectif du scénario : Dans mon entreprise de logiciels, on reçoit beaucoup de demandes d’appels de démo, mais elles ne viennent pas toutes d’acheteurs qualifiés. Avec ce scénario, je veux qualifier mes prospects grâce à un système de scoring des leads.

Voici comment j’ai fait ça dans Make, étape par étape :

Étape 1. Créer un formulaire de qualification de lead

J’ai un formulaire de qualification de lead simple sur Typeform avec des questions sur le chiffre d’affaires du lead et le type d’entreprise.

Lead Qualification Form in Typeform

Étape 2. Crée un tableau Google avec les données

Je rassemble toutes les réponses des prospects dans une feuille Google avec des colonnes qui correspondent aux questions du formulaire :

Lead Scoring Spreadsheet in Google Sheets

Étape 3. Configure le déclencheur Typeform

J’ai associé toutes les questions de Typeform comme éléments dans mon module Typeform « Surveiller les réponses » sur Make.

Make Typeform trigger

Étape 4. Utiliser une action IA pour analyser et noter les réponses

Maintenant, je peux utiliser ces réponses comme des points de données exploitables pour que mon assistant IA les évalue. J’utilise Claude parce que c’est celui que je préfère et j’ai un abonnement payant (il faut des crédits pour ça), mais tu peux utiliser n’importe quel autre modèle IA comme ChatGPT.

Voici mon prompt :

« Tu es mon assistant expert en scoring de leads.

Ton job est d’analyser la qualité des leads qui veulent réserver un appel pour mon business de logiciels, Encharge.

Nous ciblons les entreprises SaaS avec un chiffre d’affaires annuel supérieur à 1 million de dollars.

Ci-dessous, les données du lead : [Ajoute les réponses comme des réponses exploitables.]

Note le lead entre 1 et 10 selon la qualité du lead, 1 étant un lead de faible qualité et 10 un lead de très haute qualité.

Ta réponse doit être uniquement le numéro de la note, rien d’autre. »

Using Claude to Score leads

Comment fonctionne (vraiment) le mapping
Un des aspects les plus puissants, mais aussi les plus complexes de Créer, c’est le mapping de données, c’est-à-dire le fait de connecter et d’assigner les valeurs d’un module ou d’une étape à une autre. Par exemple, si ton scénario commence par une soumission de formulaire et que l’étape suivante est l’envoi d’un email de confirmation, il faut mapper le nom et l’adresse email du soumissionnaire du module formulaire vers le module email.

Après avoir testé des dizaines d’outils, je peux te dire que le mapping, c’est souvent là où une automatisation fonctionne à merveille… ou s’effondre complètement. La difficulté, c’est de comprendre comment chaque plateforme gère les données. Ce qui ressemble à un simple champ « nom » dans une appli peut en fait devoir être séparé en « prénom » et « nom » dans une autre. Les tableaux JSON d’une API peuvent avoir besoin d’être transformés avant de pouvoir être utilisés dans un tableur. Ces incohérences créent des points de friction qui demandent une vraie planification et pas mal de tests.

Malheureusement, Make ne nous aide pas beaucoup là-dessus. Même si Make donne accès à toutes les données transmises par chaque outil (ce qui est super puissant), il fournit ces données brutes, sans aucun formatage ni structure. Du coup, tu te retrouves souvent avec une grande liste de données où ce n’est pas toujours évident de savoir à quoi correspond chaque élément, ni où il doit aller.

Quand tu deviens avancé sur Make (ou si tu as des bases de dev), tu peux utiliser des fonctions comme les agrégateurs de tableaux et les formateurs de texte pour remodeler les données.

Étape 5. Filtrer les réponses

Une fois que l’IA a attribué un score, je veux répartir les leads dans trois catégories selon leur score : haute qualité (7-10), moyenne (4-7) et basse (0-3). Pour ça, je vais utiliser un routeur avec trois chemins et un filtre pour chaque.

Pour configurer les filtres, je vais utiliser :

  • Pour Haute : Opérateur numérique - Supérieur ou égal à 7
Filter Response Make In Make for high-quality leads
  • Pour Moyen : supérieur ou égal à 4 ET inférieur à 7
Filter Response in Make for medium-quality leads
  • Pour faible : inférieur à 4

Étape 6. Ajouter des variables

Ensuite, j’utilise le module Définir une variable dans Make pour indiquer la variable qui sera transmise à Google Sheet.

Using the Tool Set variable module in Make to specify the variable that will be passed to the Google Sheet.

Étape 7. Ajouter une ligne à la feuille Google

La dernière étape consiste à ajouter les modules Google Sheet et à mapper les données des autres modules :

Adding Rows Google Sheet Module Make

Step 8: Assess the Results

This is the final result: The scenario populates the lead score and lead type with the help of my AI assistant.

Populated Leads Sheet Following Automation

Ceci n’est qu’un scénario, mais j’ai appris à utiliser les déclencheurs et les actions, à déplacer des données entre les applications, à utiliser des variables et à personnaliser le flux avec des routeurs et des filtres. Et ce n’est qu’un début ! Il y a des dizaines de façons dont je pourrais développer ce scénario.

Par exemple, je pourrais récupérer l’analyse complète de Claude en plus des données de score de leads, pour offrir à mon équipe commerciale un contexte essentiel pour chaque prospect, le tout dans une vue unifiée.

Ou je pourrais ajouter différents modules pour les trois types de leads, en personnalisant encore plus le flux :

  • Pour mes leads à forte valeur, je peux créer un lien Calendly à usage unique et intégrer ce lien dans une invitation à un appel personnalisé, qui peut aussi être générée avec l’IA.
  • Je peux ajouter mes leads de qualité moyenne à ma liste d’emails sur ActiveCampaign et les intégrer dans une séquence automatisée.
  • Je peux envoyer le score de tous les leads à mon CRM et à d’autres plateformes de communication comme mon support.

Et la liste continue.

4 autres cas d’usage réels de Make

La flexibilité de Créer permet tellement d’automatisations, au-delà de celles que j’ai déjà présentées. Avant de te lancer dans Make pour créer tes automatisations, je te recommande de prendre un peu de recul pour voir l’ensemble et cartographier les processus et le parcours client que tu veux créer. Tu peux utiliser un outil de cartographie visuelle comme Miro ou simplement un carnet pour dessiner ton workflow et identifier tous les points de contact.

Une fois que tu as fait ça, il faut réfléchir dans le détail à quelles données seront utilisées pour créer les automatisations, quels champs et enregistrements doivent être accessibles, et comment exactement les applications vont communiquer. C’est un des grands défis de Make : c’est un peu comme de la programmation visuelle. C’est puissant, mais il faut savoir s’en servir correctement pour éviter la frustration, ou au moins la limiter.

Voyons maintenant quatre workflows réels créés par des utilisateurs de Make qui illustrent la polyvalence de la plateforme et peuvent t’inspirer pour relever tes propres défis business.

1. Automatiser de beaux contrats pour tes clients

Niveau : Intermédiaire
Type d’entreprise : Services
Logiciels utilisés : Webhooks (ou un formulaire intégré nativement), CRM, générateur de contrats (comme PandaDoc, Docusign)

Make Contract Automation Scenario

Scénario d'automatisation de contrat dans Make.

Créer des contrats, c'est assez répétitif, mais une automatisation Créer peut faire la majeure partie du travail à ta place. Ce scénario Make vient de Jono Catliff, chef d'entreprise et expert en automatisation (il considère que c'est l'une de ses automatisations les plus puissantes), mais tu pourrais l'utiliser pour tout type de contrat.

Voici comment ça fonctionne :

  1. L'équipe commerciale termine les appels avec les clients et remplit un formulaire avec les infos des clients (pour son activité de mariage, ça inclut les dates, lieux et horaires de l'événement).
  2. Make génère ensuite automatiquement un numéro de facture, met à jour le CRM (il utilise GoHighLevel) et crée les lignes nécessaires en fonction de la conversation commerciale.
  3. Le scénario Make rassemble tout dans un contrat PandaDoc professionnel, avec toutes les infos du client, les tarifs et les services choisis.
  4. Quand les clients signent et paient, un autre scénario Make récupère les éléments validés et met à jour tous les systèmes avec les chiffres exacts.

Cette automatisation est particulièrement utile pour les entreprises de services, les agences et les consultants qui créent régulièrement des documents personnalisés pour leurs clients.

2. Automatise les appels vidéo d’équipe et les processus de webinaires

Niveau : Intermédiaire
Type d’entreprise : Toute entreprise qui dépend des appels
Applications utilisées : Zoom (ou tout outil d’enregistrement vidéo), Vimeo ou Youtube, Airtable (ou toute application de gestion de données), ChatGPT (optionnel)

Video Call Automation Scenario in Make

Scénario d'automatisation de saisie d'appel vidéo dans Make.

Si tu crées beaucoup de webinaires ou d’enregistrements Zoom, cette automatisation proposée par l’expert en automatisation IA Drake Surach te montre comment traiter les enregistrements Zoom sans intervention humaine. L’automatisation se déclenche dès qu’un enregistrement Zoom Cloud est terminé, puis effectue trois processus en parallèle :

  1. Elle télécharge la transcription de l’appel et crée un enregistrement texte consultable dans Airtable.
  2. Elle télécharge l’enregistrement MP4 et le met automatiquement en ligne sur Vimeo, en enregistrant le lien de la vidéo pour un accès facile.
  3. Elle capture le journal de discussion avec tous les messages des participants et les liens partagés pendant la réunion.
  4. Elle regroupe ces éléments et utilise ChatGPT pour générer des résumés de réunion et extraire les informations importantes. Ces éléments servent ensuite à créer des posts pour la communauté Skool de Surach.

Ce workflow est idéal pour les équipes commerciales qui analysent les conversations avec des prospects, les communautés d’apprentissage qui archivent du contenu éducatif ou toute organisation qui organise régulièrement des réunions virtuelles nécessitant une documentation complète.

3. Générer des messages d’approche personnalisés

Niveau : Débutant
Type d’entreprise : Toute entreprise qui fait de la prospection à froid
Applications utilisées : Google Spreadsheet, modèle d’IA, outil de prospection à froid (Clay, Lemlist, etc.)

Les marketeurs savent que la prospection à froid, c’est une question de volume, mais aussi que personnaliser un message peut vraiment augmenter tes chances de conversion. C’est pour ça que l’automatisation a toute sa valeur ici. Dans ce Créer Scenario, le marketeur digital Charlie Barber révolutionne la prospection à froid avec des messages personnalisés à grande échelle.

Voici comment ça fonctionne :

  1. L’automatisation surveille une feuille Google Sheet pour détecter de nouveaux leads, puis envoie à ChatGPT l’URL Instagram (ou n’importe quelle URL de réseau social), le nom et la bio de chaque prospect. N’oublie pas qu’il faut d’abord scraper les profils sociaux ou trouver un autre moyen d’extraire les infos de la personne avant de pouvoir utiliser ce scénario.
  2. L’IA analyse chaque profil et rédige des messages d’accroche uniques en s’appuyant sur des détails précis de la bio du prospect. Ça transforme une prise de contact générique en communication super pertinente. Par exemple : « Salut Laurel, j’ai vu que tu es connue comme la référence immobilière chez Barkley’s Real Estate Group. »
  3. Cette automatisation en trois étapes fonctionne en continu et ajoute automatiquement les messages personnalisés dans la feuille de calcul, prêts à être utilisés tout de suite dans tes campagnes de prospection à froid avec un outil d’emailing.

Cette solution est idéale pour les équipes commerciales, agences et freelances qui veulent augmenter leur taux de réponse sans passer des heures à personnaliser chaque message.

4. Automatise la paie pour les freelances

Niveau : Avancé
Type d’entreprise : Toute entreprise qui travaille avec des freelances payés à l’heure
Applications utilisées : Application de gestion du temps comme Harvest, HubStaff ou Toggl, Wise (pour les paiements), Airtable ou Google Sheets, ainsi qu’un module de conversion de devises (si tu paies dans différentes monnaies)

Freelancer Payroll Automation Scenario in Make

Scénario d'automatisation de la paie des freelances.

Payer les factures des sous-traitants est une autre tâche que tu peux automatiser avec Make. En fait, l’expert en automatisation des processus métier Nick Saraev a créé un workflow qui élimine complètement les tâches du service financier pour les paiements des sous-traitants. Ça règle un problème clé pour son entreprise de rédaction de contenu, qui paie les rédacteurs à l’heure tout en facturant les clients à un tarif fixe au mot.

Voici comment ça fonctionne :

  1. Le système se connecte aux logiciels de suivi du temps Harvest, où les sous-traitants enregistrent leurs heures. Deux fois par mois, il liste automatiquement tous les utilisateurs (freelances), calcule les périodes de paie, collecte les entrées de temps et génère des factures dans PandaDoc.
  2. Un deuxième scénario se déclenche quand la facture est signée. Il récupère les tarifs dans Airtable, gère les conversions de devises pour les membres de l’équipe internationale et met les paiements en file d’attente dans Wise.
Freelancer Payroll Automation Scenario

Scénario d'automatisation de la paie des freelances.

Cette automatisation transforme 10 heures de travail financier par semaine en moins de 30 secondes de supervision. Elle fonctionne particulièrement bien car les processus financiers reposent sur des opérations standardisées à partir de données structurées.

La solution est idéale pour les entreprises qui gèrent des paiements de prestataires, des équipes à distance travaillant avec plusieurs devises ou des sociétés de services qui suivent les heures facturables.

Tarifs de Make

Make propose cinq forfaits différents, chacun s’adaptant au nombre d’opérations effectuées chaque mois, de 10 000 à plusieurs millions. Les tarifs vont de gratuit à 34 $ par mois.

Le forfait gratuit donne accès au créateur de workflows principal et à toutes les apps, ce qui permet d’expérimenter avant de s’engager. Par contre, il est limité à deux scénarios actifs seulement, ce qui en fait plutôt une version d’essai gratuite.

Le forfait Pro, à 18,82 $ par mois, c’est là que Make devient vraiment intéressant. Tu y accèdes à des fonctionnalités pratiques comme les entrées de scénario et les variables personnalisées (la possibilité de gérer et modifier des données sur plusieurs scénarios en même temps).

star

Dans l’ensemble, Créer se situe dans la fourchette abordable par rapport à ce qu’il propose. Surtout si on compare avec Zapier, qui coûte 193 $ par mois pour le même nombre de tâches (opérations).

Une limite agaçante sur tous les forfaits, c’est l’intervalle minimum de 1 minute entre chaque exécution planifiée d’un scénario. Ça peut vite devenir un vrai frein si tu as beaucoup de scénarios programmés qui tournent en continu. Tes scénarios risquent de s’accumuler et d’attendre leur tour, ce qui ralentit tout le processus.

Ce problème est particulièrement gênant si tu as des scénarios côté client. Imagine un nouveau contact chaud qui doit attendre 5 minutes pour recevoir le lead magnet qu’il a téléchargé sur ton site ! (À noter que cette limite ne concerne que les scénarios programmés. Les scénarios déclenchés par un événement s’exécutent immédiatement dès qu’une nouvelle ligne est ajoutée à la feuille de calcul.)

Astuces pour profiter au mieux de Make

  • Commence avec l’option la plus basse en termes d’opérations. Sinon, les opérations non utilisées expirent à la fin du mois. Tu peux toujours passer à une offre supérieure si tu dépasses la limite d’opérations. (Make envoie des notifications avant que ça arrive.)

  • Suis tes opérations de façon semi-régulière. Quand tu cliques sur un scénario, tu peux voir un graphique jour par jour avec le nombre d’opérations et le transfert de données.

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Un truc intéressant que j’ai testé, c’est de demander à l’IA de Créer comment optimiser mon scénario pour utiliser moins d’opérations. Elle m’a vraiment donné des conseils utiles, comme regrouper les actions d’email dans mon scénario d’intégration des employés.

Make AI Assistant providing recommendations for optimizing scenarios to reduce their cost

Demander à l’IA de Make des idées pour réduire les coûts.

Utiliser Make : avantages et désavantages

    Avantages

  • Tarifs avantageux face à la concurrence.

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  • Écosystème d’intégrations complet avec plus de 2 000 intégrations natives.

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  • Large choix de déclencheurs et de modules d’action.

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  • Large galerie de modèles avec des centaines de scénarios d’automatisation prêts à l’emploi ; idéal pour débuter.

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  • Prise en charge avancée des webhooks. Indispensable quand les automatisations natives font défaut.

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  • Gestion avancée des erreurs pour continuer les automatisations même en cas de problème.

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  • La planification flexible des scénarios offre des options pour lancer des scénarios à intervalles réguliers ou à des moments précis.

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  • Assistant IA pour éditer des scénarios, créer des mappings et rédiger du contenu.

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  • Fonction de scénarios d’entrée qui simplifie les tâches internes comme l’onboarding des employés.

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    Désavantages

  • Courbe d’apprentissage abrupte : même les scénarios simples peuvent sembler compliqués au début.

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  • Mappage de données complexe, peu intuitif.

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  • Un design pensé pour les développeurs peut dérouter les utilisateurs non techniques.

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  • Les messages d’erreur obscurs sont difficiles à comprendre.

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  • Environnement de test limité : il faut générer les données manuellement dans les outils, aucun bac à sable disponible.

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  • Interval minimal d’1 minute entre les scénarios planifiés peut ralentir plusieurs automatisations.

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  • Aucun crédit reporté : les opérations expirent à la fin du mois si elles ne sont pas utilisées.

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Make est-il fait pour toi ?

J'adore vraiment Créer pour sa flexibilité et sa puissance incroyables. Mais il y a aussi des aspects que j'aime moins, comme la cartographie des données inutilement complexe (ça pourrait être beaucoup plus simple).

Au final, Make est un outil génial qui te donne des super-pouvoirs d'automatisation bien au-delà de tout ce que j'ai vu sur le marché. Avec ses tarifs vraiment abordables, c'est une plateforme fantastique pour les utilisateurs sérieux qui veulent créer des automatisations sophistiquées, en plusieurs étapes, et qui transforment vraiment leurs opérations.

Cela dit, si tu veux juste automatiser un ou deux workflows simples, une solution plus directe et avec une courbe d'apprentissage plus courte, comme Zapier, pourrait mieux convenir. Make récompense celles et ceux qui acceptent de grimper sa courbe d'apprentissage exigeante avec des capacités inégalées, mais tu dois décider si investir du temps pour apprendre la plateforme correspond à tes objectifs d'automatisation.

Pour moi, la réponse a été un grand oui ! Le temps que j'ai investi pour maîtriser Make va me rapporter de nombreuses fois grâce aux heures que je vais économiser. Rien n'est aussi satisfaisant que de voir un scénario complexe tourner en direct et fonctionner.

Tu n'es pas convaincu par Make ? Découvre notre avis sur n8n pour voir la comparaison.

Travaille plus intelligemment, pas plus dur

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Cofondateur d'une plateforme d'automatisation du marketing, je suis passionné par tout ce qui touche au marketing et à la croissance des SaaS. Pendant mon temps libre, j'aime aller à la salle de sport et jouer à des jeux vidéo.

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