n8n vs. Make : le comparatif ultime pour choisir ton logiciel d’automatisation de workflows

Denis F.
Denis F.
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Choisir entre n8n et Make, c’est un peu comme choisir ton super-héros préféré. Les deux sont puissants, mais chacun a ses propres atouts.

Si tu cherches la bonne plateforme d’automatisation, tu es au bon endroit. Cet article va détailler les principales différences entre n8n et Make pour t’aider à voir laquelle correspond le mieux à tes besoins.

Table des matières
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Qu’est-ce que n8n et Make ?

n8n et Make (anciennement Integromat) sont tous les deux des outils d’automatisation de workflows conçus pour connecter tes applications préférées et simplifier tes processus. Imagine-les comme une colle numérique. Ils t’aident à faire des choses comme synchroniser des données entre Google Sheets et Slack, envoyer des emails automatisés depuis un CRM ou orchestrer des processus métier complexes. Et tout ça, sans avoir besoin d’écrire beaucoup (ou pas du tout) de code. Leur objectif est le même : te simplifier la vie grâce à l’automatisation. Mais leurs approches, fonctionnalités et utilisateurs idéaux diffèrent sur certains points clés.

  • n8n est une plateforme open source très flexible et appréciée des développeurs. Elle utilise une interface basée sur des nœuds où tu connectes tes applis et services via un éditeur de workflows visuel. C’est parfait si tu aimes mettre les mains dans le cambouis, tout personnaliser et si un peu de code ne te fait pas peur quand il le faut. (Découvre-en plus dans notre avis sur n8n.)
  • Make est une solution no-code puissante avec une interface colorée, en glisser-déposer, pensée pour être accessible même aux débutants. L’accent est mis sur la simplicité et la rapidité, ce qui en fait un choix idéal pour les utilisateurs non techniques qui veulent automatiser des tâches sans se prendre la tête. (Découvre-en plus dans notre Avis sur Make.)

1. Capacités IA

Quand il s'agit de capacités IA, n8n est clairement en tête, surtout si tu veux repousser les limites de l'automatisation. Mais ne sous-estime pas Make, qui propose aussi des outils IA pratiques, même s'ils sont un peu moins avancés. On va voir ensemble ce que chaque plateforme propose et pourquoi ça compte pour tes automatisations.

Qu'est-ce que les capacités IA en automatisation ?

L'automatisation alimentée par l'IA, c'est un peu comme avoir un assistant intelligent qui peut réfléchir, s'adapter et même apprendre à partir des données. Elle peut gérer des tâches qui demandent du jugement, du contexte ou des infos non structurées, comme comprendre le langage naturel ou faire des prédictions.

Dans les plateformes d'automatisation, les capacités IA vont d'outils simples (comme catégoriser du texte) à des fonctionnalités plus avancées (comme des agents autonomes capables de gérer des workflows entiers).

Les agents IA et outils avancés de n8n

n8n sort vraiment du lot grâce à ses agents IA et à des fonctionnalités dernier cri comme les systèmes de génération augmentée par récupération (RAG). Ils peuvent prendre des décisions, gérer des tâches complexes et même utiliser tes propres données d'une façon que les systèmes classiques à base de règles ne peuvent pas.

  • Agents IA : Imagine que tu dois traiter des demandes clients, mais que chaque demande est différente. Avec les agents IA de n8n, tu n'as pas besoin de prévoir tous les scénarios possibles. L'agent peut analyser la demande, choisir la meilleure solution et l'exécuter sans que tu aies à détailler chaque étape. C'est comme avoir un membre d'équipe virtuel qui sait s'adapter en temps réel.
  • Génération augmentée par récupération (RAG) : Ce système peut récupérer des infos pertinentes à partir de tes propres données (comme des documents ou des bases de données) pour générer des réponses ou des actions plus intelligentes. Par exemple, tu pourrais créer un bot de support client qui ne donne pas juste des réponses toutes faites, mais qui comprend vraiment tes docs produit et apporte des conseils personnalisés. n8n rend ça possible avec des outils intégrés pour charger des documents, découper du texte et gérer des bases de données vectorielles.
n8n RAG AI Agent Workflow

workflow d’agent IA RAG n8n

Ces fonctionnalités sont vraiment importantes si tu veux garder une longueur d’avance. Elles sont parfaites pour ceux qui veulent expérimenter avec l’IA ou créer des automatisations avancées capables de gérer des situations complexes du quotidien.

Les outils IA de Make

Make n’est pas complètement à la traîne. Il propose aussi des outils d’IA utiles. Tu peux catégoriser du texte, identifier des langues, extraire des informations de documents, résumer du contenu, et même traduire du texte. C’est top pour les tâches de base, comme trier les retours clients par sentiment, extraire les infos clés des factures ou générer des scripts.

Make.com AI Workflow

Workflow IA Make.com

Cependant, Make ne propose pas encore d'agents IA ni de systèmes RAG avancés comme le fait n8n. Donc, même si tu peux ajouter des modèles d’IA à tes flux de travail, tu restes principalement limité à des automatisations basées sur des règles. C’est un peu comme avoir un stagiaire efficace qui suit les instructions à la lettre mais qui ne sait pas improviser quand ça se complique.

Cela dit, Make travaille probablement dur pour rattraper son retard.

Pourquoi c’est important

Les capacités IA peuvent faire passer tes automatisations de « pratique » à « wow, c’est bluffant ». Si tu automatises juste des tâches simples, comme envoyer des emails ou mettre à jour des tableurs, les outils IA de base de Make suffiront peut-être. Mais si tu veux automatiser des prises de décisions complexes ou créer des flux de travail qui apprennent et s’améliorent, les agents IA et systèmes RAG de n8n sont les alliés qu’il te faut.

Mais les agents IA ont aussi leurs désavantages. Parfois, ils hallucinent et font des erreurs difficiles à contrôler, car l’IA répond différemment à chaque demande. Résultat : tu risques d’avoir plus d’erreurs que dans des flux de travail qui ne reposent pas sur des agents IA.

Une règle à garder en tête : chaque fois que tu peux automatiser un flux de travail, essaie de NE PAS utiliser l’IA si possible pour garder les choses plus simples, fiables et économiques. Après tout, chaque requête IA te coûte de l’argent supplémentaire à payer au fournisseur du modèle IA.

2. Tarification

Quand tu compares n8n vs. Make pour tes besoins d’automatisation, la tarification est un facteur clé, surtout si tu fais attention à ton budget ou prévois de monter en puissance. Les deux plateformes ont des stratégies tarifaires différentes, et bien les comprendre t’aide à choisir celle qui correspond le mieux à ton portefeuille et à tes exigences de flux de travail.

Tarification de n8n : paiement par exécution de flux de travail

  • Comment ça marche : n8n base ses tarifs sur les exécutions de flux de travail. Une exécution est comptée à chaque fois que ton automatisation s’exécute du début à la fin, que ce soit manuellement, sur un planning ou déclenchée par un événement externe. C’est un seul comptage, peu importe le nombre d’étapes dans le flux.
  • Édition Communautaire gratuite : n8n propose aussi une offre remarquable pour les budgets serrés : une édition communautaire gratuite et auto-hébergée. Tu peux la télécharger et la faire tourner sur ton propre serveur ou ordinateur, sans limite d’exécutions, de fonctionnalités principales ou d’utilisation. Le revers ? Il te faudra des compétences techniques pour l’installer (par exemple, via Docker ou un service d’hébergement) et tu devras assurer toi-même la maintenance.
  • Formules payantes : Pour ceux qui préfèrent une solution clé en main, le cloud n8n commence à 24 $/mois pour 2 500 exécutions de flux de travail. Les paliers supérieurs augmentent les limites d’exécution, avec des options pour des exécutions illimitées si tes besoins grandissent.

n8n est idéal pour les utilisateurs à l’aise avec la technique qui veulent une option gratuite auto-hébergée ou pour les entreprises qui gèrent de gros volumes où le paiement par exécution est plus avantageux que par étape.

Tarification de Make : paiement par opération

  • Comment ça marche : Make adopte une approche plus granulaire, en facturant à l’opération. Une opération correspond à chaque étape individuelle de ton flux de travail, comme un déclencheur, une action ou une transformation de données. Un même flux avec plusieurs étapes peut donc générer plusieurs opérations par exécution, ce qui fait grimper le coût avec la complexité.
  • Formule gratuite : Make propose un forfait gratuit avec 1 000 opérations par mois, parfait pour tester ou automatiser léger. Mais cette limite peut vite sauter si tes flux sont fréquents ou comportent plusieurs étapes.
  • Formules payantes : Les prix commencent à 10,59 $/mois pour 10 000 opérations, avec des paliers supérieurs offrant plus d’opérations, ainsi que des bonus comme la collaboration en équipe et un support prioritaire. Le nombre d’opérations reste le principal facteur de coût.

Make est fait pour ceux qui cherchent une plateforme entièrement gérée et des automatisations simples avec peu d’étapes.

Pourquoi c’est important de le savoir

Comprendre ces modèles de tarification t’aide à peser le coût par rapport à l’échelle et à ton aisance technique :

  • Coût vs. volume : Pour les gros utilisateurs, la facturation par opération de Make peut vite grimper, surtout avec des flux complexes. Le modèle par exécution de n8n ou son option gratuite auto-hébergée sont plus rentables pour les gros volumes ou les scénarios complexes.
  • Aisance technique : L’offre gratuite de n8n est imbattable mais demande de mettre les mains dans le cambouis. Si tu veux éviter la gestion de serveur, les formules cloud de Make justifient leur prix par leur simplicité et leur accessibilité.
  • Flexibilité : n8n pousse à optimiser les flux entiers (puisqu’on ne compte que les exécutions), alors que Make t’incite à alléger chaque étape. Ton style d’automatisation déterminera ce qui te semble le plus libérateur ou restrictif.

Qui l’emporte pour les budgets serrés

n8n remporte la palme grâce à son édition communautaire gratuite. Si tu es prêt à investir du temps dans la configuration, tu bénéficies d’automatisations illimitées sans rien payer pour le logiciel. Et même si tu préfères leur hébergement, tu ne paieras que pour les exécutions complètes de flux de travail. La formule gratuite de Make et son prix d’entrée bas sont attractifs, mais son modèle par opération peut coûter cher pour de gros flux.

3. Facilité d'utilisation

Quand tu compares Make vs. n8n pour l’automatisation, la facilité d’utilisation est un critère majeur. Make mise sur une expérience sans code, idéale pour les débutants, tandis que n8n offre une flexibilité technique qui séduit ceux qui ont un peu plus de bagage.

Make : la simplicité du no-code poussée à son maximum

Make est pensé pour ceux qui veulent automatiser sans prise de tête. Son design respire l’accessibilité :

  • Éditeur visuel de flux de travail : Imagine déplacer des blocs colorés pour créer un flux de travail. Voilà Make. Déclencheurs, actions et applis s’enchaînent dans une interface claire et linéaire, facile à suivre même si tu débutes.
  • Mapping et fonctions simplifiés : Faire passer des données d’une étape à l’autre ? Il suffit de choisir dans une liste déroulante, sans coder. Besoin de modifier un texte ou faire des calculs ? Les fonctions prêtes à l’emploi sont là, bien rangées et faciles à utiliser.
  • Expérience guidée : Make ne te laisse pas dans le flou. Grâce aux tutoriels d’accueil, infobulles et une interface limpide, tu passes de zéro à automatisé en quelques minutes.

n8n : La flexibilité technique

n8n prend le contre-pied, offrant puissance et contrôle au prix d’une courbe d’apprentissage plus raide :

  • Interface basée sur les nœuds : Les flux de travail dans n8n se construisent avec des nœuds interconnectés, comme un organigramme survitaminé. C’est intuitif une fois pris en main, mais les novices auront peut-être besoin d’un temps d’adaptation.
  • Personnalisation et code : C’est là que n8n brille. Tu peux écrire du JavaScript personnalisé dans des nœuds de code, utiliser des expressions pour des données dynamiques ou même créer tes propres nœuds. C’est un terrain de jeu pour ceux qui aiment bidouiller.
  • Moins d’accompagnement : n8n offre une excellente documentation et une communauté active, mais ce n’est pas aussi accessible que Make pour les débutants. Il faut être prêt à chercher et à expérimenter.

Pourquoi c’est important de le savoir

Ton niveau technique doit guider ton choix ici :

  • Non-codeurs : Make est ta zone de confort. Son système sans code te permet de créer des automatisations puissantes sans taper une ligne de code. C’est comme une appli plug-and-play, intuitive et accueillante.
  • Développeurs : n8n est ton terrain de jeu. Sa flexibilité te permet de coder ta logique, d’intégrer des outils de niche et de peaufiner chaque détail. C’est comme un éditeur de code en version visuelle, puissant mais accessible.

Se tromper d’outil peut être contre-productif. Les non-codeurs risquent de se perdre dans la technicité de n8n, tandis que les développeurs peuvent se sentir limités par la simplicité de Make. Choisis la plateforme selon ton aisance, et tu t’éviteras bien des frustrations.

4. Intégrations

Les intégrations sont les connexions qui permettent à des plateformes comme n8n et Make de communiquer avec tes applications préférées – pense à Google Drive, Slack ou ton CRM – pour simplifier les workflows dans tout ton environnement tech. Les principales différences entre n8n et Make se situent au niveau du nombre d'intégrations natives et de la facilité de mise en place.

Make : Plus d'intégrations, moins de prise de tête

Make prend les devants avec plus de 2 000 intégrations natives. Sa bibliothèque immense couvre des outils populaires comme Google Drive, Shopify et Salesforce, ainsi qu'une foule d'applications plus spécialisées. Cette diversité est un vrai atout pour ceux qui jonglent avec plusieurs services.

  • Simplicité d'installation : Connecter des applications est presque un jeu d'enfant. Par exemple, lier Google Drive ne prend que quelques clics : tu sélectionnes l'application, tu t'authentifies avec ton compte Google, et tu es prêt à automatiser. Pas besoin de clés API ni de compétences techniques particulières.
  • Pourquoi c'est un avantage : Avec une telle variété et une configuration super accessible, Make est idéal si tu veux connecter rapidement tes outils, surtout pour automatiser des tâches en marketing, productivité ou e-commerce.

n8n : bibliothèque en croissance, configuration plus poussée

n8n propose plus de 1 000 intégrations natives, une collection tout à fait honorable mais plus restreinte que celle de Make. Cependant, sa bibliothèque s'enrichit régulièrement grâce à une communauté open source très active qui ajoute sans cesse de nouvelles options.

  • Défis d'installation : La configuration peut être plus complexe. Par exemple, pour mettre en place Google Drive, il peut falloir saisir manuellement des identifiants OAuth ou consulter la documentation. C'est faisable, mais ce n'est pas aussi simple que sur Make.
  • Le compromis : Si n8n a moins d'intégrations, il compense par sa flexibilité. Son côté open source permet de personnaliser ou de créer des intégrations pour des besoins spécifiques, ce qui est un vrai plus pour les utilisateurs à l'aise avec la technique ou ceux qui utilisent des applications moins courantes.
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Les deux plateformes prennent en charge les intégrations personnalisées via des API (le module HTTP Request de Make et le nœud HTTP Request de n8n). Cette flexibilité t’assure de ne pas être limité par la liste native, même si ça demande plus d’efforts et de compétences.

5. Déclencheurs

Dans le monde de l’automatisation, les déclencheurs sont la ligne de départ. Ce sont eux qui lancent tes workflows, que ce soit un nouvel e-mail qui arrive dans ta boîte de réception, un formulaire soumis ou une heure précise qui arrive. Quand on compare n8n et Make, leur approche des déclencheurs révèle une différence clé : flexibilité contre rapidité. n8n t’offre un terrain de jeu rempli d’options de déclenchement, alors que Make mise tout sur l’exécution instantanée et simplifiée. On va décortiquer tout ça pour voir comment ces différences influencent ta stratégie d’automatisation.

n8n : Flexibilité avec plusieurs déclencheurs

n8n mise sur le choix. C’est conçu pour ceux qui veulent contrôler la façon dont leurs workflows démarrent.

  • Plusieurs déclencheurs dans un seul workflow : Avec n8n, tu n’es pas limité à un seul point de départ. Tu peux configurer un workflow qui se lance, par exemple, à la soumission d’un formulaire ou lors d’un clic manuel sur un bouton. Résultat : moins de workflows à gérer et une configuration plus unifiée pour les tâches liées.
  • Déclencheurs intégrés pratiques : n8n propose aussi des déclencheurs intégrés bien utiles, comme les clics sur un bouton pour des tests manuels, les messages de chat pour la communication en équipe, ou encore des formulaires personnalisés pour récupérer rapidement des données. C’est idéal pour prototyper ou lancer des automatisations ponctuelles sans dépendre d’applications externes.
n8n multiple triggers in workflow

workflow n8n avec plusieurs déclencheurs

Make : Approche à déclencheur unique

Make adopte une approche épurée. Ça mise sur la simplicité, mais il y a une limite importante.

  • Un déclencheur par workflow : Make reste strict : chaque workflow a droit à un seul déclencheur, sans exception. Tu veux lancer un workflow depuis plusieurs événements (comme différents formulaires) ? Il faudra créer des workflows séparés ou trouver des astuces (parfois un peu bricolées), comme utiliser des requêtes HTTP.
  • Programmation facile : Make simplifie aussi les déclencheurs programmés. Tu peux les faire tourner toutes les 15 minutes (ou à l’intervalle que tu veux) sans te prendre la tête avec des expressions cron. Pratique pour ceux qui veulent juste que ça marche, sans complications.
Make.com Single Trigger Workflow

Workflow à déclencheur unique sur Make.com

6. Tests et débogage

Dans l’automatisation, tester signifie vérifier que tes workflows fonctionnent comme prévu avant de les mettre en ligne. Déboguer, c’est identifier et résoudre les problèmes quand quelque chose casse. Les deux sont essentiels pour créer des automatisations fiables, mais n8n et Make ont des approches différentes. n8n simplifie le processus avec des outils puissants et flexibles, alors que Make reste plus simple mais aussi plus manuel. Voici comment ils se comparent et pourquoi la méthode de n8n peut vraiment te faire gagner du temps et t’éviter des frustrations pendant la configuration et la résolution de problèmes.

n8n : Tests fluides et gestion centralisée des erreurs

n8n est conçu pour rendre les tests et le débogage ultra simples, avec des fonctionnalités qui te permettent d’itérer rapidement et de gérer les erreurs avec précision.

  • Données épinglées et données fictives : Tester dans n8n, c’est facile grâce aux données épinglées et aux données fictives. Les données épinglées te permettent de verrouiller certaines entrées sur un module, pour tester cette partie de ton workflow autant de fois que tu veux sans tout recommencer. C’est un peu comme ajouter ta page préférée en favori pour y accéder instantanément. Les données fictives te permettent de simuler ou de modifier les entrées à la volée, parfait pour tester des cas limites ou des situations qui n’arrivent pas tous les jours.
  • Déclencheurs d’erreur globaux : Les erreurs n’ont aucune chance avec les déclencheurs d’erreur globaux de n8n. Configure un seul workflow de gestion d’erreurs et il attrape les problèmes sur toutes tes automatisations. Pas besoin de tout paramétrer à chaque fois. C’est comme avoir une tour de contrôle unique pour tous les vols dans ton espace aérien.
  • Débogage avancé : Quand quelque chose ne va pas, n8n te fournit des journaux d’erreurs détaillés et des traces complètes. Ce niveau de détail te permet de diagnostiquer les problèmes rapidement et précisément. Petit bonus : tu peux même coller ces journaux dans des outils comme ChatGPT pour obtenir des suggestions de correction instantanées.

Qui va adorer : Le kit de tests et de débogage de n8n est parfait si tu gères des workflows complexes ou plusieurs automatisations. Si tu es à l’aise avec les aspects techniques, tu vas vraiment t’amuser.

Global Error Trigger Workflow n8n

déclencheur d’erreur global de n8n

Make : Simple mais pratique

Make adopte une approche sans fioritures pour les tests et le débogage. C’est facile à prendre en main mais ça demande plus d’efforts manuels et ça donne moins d’indications quand quelque chose ne va pas.

  • Solutions de test manuelles : Tester avec Make manque du côté pratique de n8n. Sans données épinglées ou simulées, tu devras souvent déclencher les workflows à la main ou bricoler des solutions comme parser du JSON pour simuler des entrées. Ça fonctionne, mais ce n’est pas vraiment fluide.
  • Gestion des erreurs par module : Ici, la gestion des erreurs se fait étape par étape. Chaque module de ton workflow a besoin de sa propre configuration d’erreur. Ça passe pour des automatisations simples, mais ça devient vite pénible dès que ça se complique un peu.
  • Débogage basique : Le débogage de Make est simple mais manque de détails. Tu seras prévenu quand quelque chose échoue, mais les messages d’erreur peuvent être vagues. À toi de creuser pour comprendre. C’est accessible, mais pas toujours exploitable.
Make.com Error Handling Workflow

Flux de notification d’erreur par workflow et par module dans Make

Pourquoi les outils de test et de débogage comptent

Les tests et le débogage efficaces sont les héros méconnus de l’automatisation. Ils t’évitent des boucles d’essais-erreurs interminables et permettent à tes flux de travail de tourner sans surveillance constante.

  • Gain de temps : Les données épinglées et simulées de n8n éliminent les configurations répétitives pour tester vite et souvent. Son déclencheur d’erreurs global centralise la gestion des erreurs pour des corrections simplifiées. À l’inverse, les tests manuels de Make et la configuration d’erreurs par module peuvent te ralentir à mesure que la complexité augmente.
  • Des corrections sans prise de tête : Les journaux d’erreurs détaillés de n8n t’expliquent le “pourquoi” derrière le “quoi”, ce qui rend le dépannage facile. Les messages d’erreur basiques de Make peuvent te laisser dans le flou, transformant une correction rapide en mini-enquête.

n8n facilite l’isolement des problèmes grâce à une fonction de désactivation des modules en un clic, idéale pour tester des sections spécifiques sans démonter tout ton flux de travail. Dans Make, tu dois délier les modules manuellement, ce qui est nettement moins fluide.

7. Fonctions et personnalisation

En automatisation, les fonctions et la personnalisation sont la touche secrète qui transforme de simples connexions d’applications en flux de travail parfaitement adaptés à tes besoins. Que tu veuilles manipuler des données, mettre en place des logiques conditionnelles ou intégrer quelque chose de totalement unique, c’est ici que Make et n8n révèlent leur vraie nature. Make mise sur la simplicité avec des fonctions sans code pensées pour les débutants, tandis que n8n te donne accès à une vraie puissance de codage et à la flexibilité de l’IA. Voyons comment ils se comparent, pourquoi ça compte, et lequel correspond à ton niveau et à tes besoins de personnalisation.

Make : Fonctions accessibles aux débutants, sans code

Make est pensé pour rendre l’automatisation accessible à tous, surtout à ceux qui ne savent pas coder – ou ne veulent pas apprendre. Ses fonctions sont intuitives, prêtes à l’emploi et faciles à utiliser.

  • Fonctions prêtes à l’emploi : Make propose une bibliothèque de fonctions intégrées pour les tâches courantes comme la mise en forme de dates, les calculs ou la modification de texte. Tu veux mettre un nom en majuscule ou analyser un horodatage ? Il suffit de choisir une fonction comme "toUpperCase()" ou "parseDate()" dans une liste, d’ajouter tes données et c’est fait – zéro code à écrire.
  • Logique visuelle du flux de travail : Tu as besoin de faire bifurquer ton flux de travail selon certaines conditions ? Les routeurs de Make permettent de créer des logiques if/then visuellement, sans script. Il suffit de tracer des lignes sur un canevas.
  • Le revers de la médaille : La simplicité a un prix. Make ne prend pas en charge le code personnalisé, tu es donc limité à ses options intégrées. Si ton idée sort du cadre, tu restes bloqué.

n8n : Puissance de codage et flexibilité IA débridée

n8n adopte une autre approche, s’adressant à ceux qui veulent garder le contrôle et n’ont pas peur de la technique. C’est un terrain de jeu pour la personnalisation, qui combine code et IA dans un duo puissant.

  • Éditeur de code intégré : Avec n8n, tu peux écrire du JavaScript directement dans ses nœuds de code. Ça ouvre la porte aux fonctions personnalisées, aux transformations de données complexes ou même à la connexion à des API non prises en charge nativement. Par exemple, tu pourrais créer un script pour inverser une chaîne ou calculer quelque chose d’unique – tout ça dans la plateforme.
  • Automatisation boostée par l’IA : n8n va plus loin que le code avec des fonctions IA qui gèrent des tâches complexes du quotidien. Tu dois extraire une date de réunion d’un email non structuré ? L’IA peut l’analyser pour toi, sans règles rigides. C’est comme avoir un assistant intelligent intégré à ton flux de travail.
  • Expressions dynamiques : Même si tu n’es pas prêt à coder, le système d’expressions de n8n te permet d’ajouter une logique légère à n’importe quel champ. C’est comme un mini-outil de script pour utilisateurs avancés. C’est flexible, mais moins intimidant que du JavaScript pur.

Pourquoi la personnalisation compte

Le choix entre Make et n8n dépend surtout de deux critères : ton niveau et tes besoins de personnalisation. Voilà pourquoi cette partie est essentielle :

  • Niveau de compétence : Les fonctions sans code de Make sont parfaites si tu débutes ou veux un outil simple à prendre en main. L’éditeur de code et les fonctions IA de n8n sont idéaux si tu es à l’aise avec le développement ou que tu veux expérimenter des solutions avancées.
  • Besoins de personnalisation : Si tes automatisations sont simples – synchroniser des données entre applis ou envoyer des emails formatés – les fonctions intégrées de Make suffisent largement. Mais pour des flux de travail sur-mesure (analyse de formats de données uniques, appels API personnalisés…), la flexibilité de n8n est imbattable.
  • Scalabilité : À mesure que tes compétences (ou ton entreprise) évoluent, la profondeur de n8n suit le rythme, te permettant d’ajouter de la complexité. Make est top pour des mises en place rapides, mais pourrait te limiter si tes besoins grandissent.

8. Gestion des données

En automatisation, la gestion des données, c’est là que la magie opère. C’est le moment où les entrées brutes sont transformées en résultats exploitables. Que tu regroupes du texte pour des rapports ou extraies des infos clés de documents, la façon dont une plateforme gère les données peut faire ou défaire ton flux de travail. Make et n8n ont chacun leurs atouts : Make excelle dans l’agrégation de texte, tandis que n8n brille avec l’extraction de documents intégrée. Découvrons ce qui les distingue et pourquoi c’est important pour des tâches comme la gestion CRM ou le traitement de documents.

Make : Maître de l’agrégation de texte

Make est imbattable pour regrouper du texte – imagine compiler une mixtape de tes morceaux préférés, mais avec des données. Son module d’agrégation de texte te permet de collecter et combiner des informations issues de sources ou d’événements multiples en une seule sortie cohérente. C’est un atout majeur pour les tâches de synthèse ou de regroupement de données.

  • Comment ça marche : Imagine que tu es responsable commercial et que tu veux recevoir chaque jour un email listant tous les nouveaux prospects collectés sur différents formulaires. L’agrégateur de texte de Make rassemble les infos de chaque prospect – nom, email, société – et les compile dans un email bien formaté. Plus besoin de fouiller dans des dizaines de notifications, tout est au même endroit.
  • Pourquoi c’est utile : Cette fonctionnalité simplifie les flux de travail qui impliquent la création de rapports, la génération de logs ou la préparation de données pour d’autres traitements. C’est aussi très intuitif : il suffit de glisser l’agrégateur dans ton flux de travail, de mapper les champs à inclure et de le laisser faire le boulot.

n8n : extraction de documents intégrée imbattable

n8n remporte la palme pour l’extraction de documents, surtout avec les PDF, un format notoirement complexe à automatiser. Ses outils intégrés te permettent d’extraire des données précises de documents sans avoir besoin de plugins externes ou de code personnalisé. À l’inverse, Make dépend d’intégrations tierces pour cette tâche.

  • Comment ça marche : Imagine une équipe juridique qui automatise la revue de contrats. Avec n8n, elle peut créer un flux de travail qui extrait les infos clés – nom du client, dates, clauses – directement des PDF importés. C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, mais la botte te tend l’aiguille.
  • Pourquoi c’est utile : Les PDF sont omniprésents, des factures aux contrats, et extraire les données à la main prend un temps fou. Le support natif de n8n te permet d’automatiser ce processus facilement, économisant des heures de travail rébarbatif. Make peut aussi gérer l’extraction via des plugins, mais la solution native de n8n est plus simple et économique.

Pourquoi la gestion des données compte

La gestion des données, ce n’est pas qu’un détail technique – c’est l’épine dorsale d’automatisations intelligentes et personnalisées. Voilà pourquoi cette différence est décisive :

  • Puissance adaptée à la tâche : L’agrégation de texte de Make est parfaite pour compiler et résumer des données, comme envoyer des mises à jour groupées ou générer des rapports. L’extraction de documents de n8n, elle, est indispensable pour les flux axés sur la récupération d’infos précises dans des fichiers.
  • Gains d’efficacité : Avec Make, tu évites de devoir combiner manuellement des données issues de plusieurs sources. Avec n8n, pas besoin d’outils externes ou de plugins pour gérer les PDF, ton installation reste légère.
  • Scalabilité : L’agrégateur de Make gère sans problème des volumes de données croissants, tandis que l’extraction native de n8n réduit la dépendance à des services tiers à mesure que tes besoins documentaires augmentent.

9. Gestion des flux de travail

En automatisation, la gestion des flux de travail, c’est l’art de concevoir, exécuter et affiner la façon dont tes tâches s’enchaînent du début à la fin. Pour les flux complexes – branchements conditionnels, fusion de données, délais temporisés – les outils proposés par une plateforme peuvent tout changer. Make et n8n offrent tous deux des fonctionnalités puissantes, mais chacun excelle dans un domaine : les routeurs de Make sont parfaits pour les flux à multiples embranchements, tandis que les fusions, boucles et délais étendus de n8n offrent une flexibilité inégalée pour des automatisations sophistiquées. Voici comment ces différences influent sur la gestion de flux complexes.

Make : Les routeurs pour maîtriser les chemins multiples

Make met en avant ses routeurs dans sa boîte à outils de gestion des flux de travail. Ils te permettent de scinder un flux en plusieurs chemins selon des conditions, ce qui facilite la gestion de scénarios variés sans multiplier les automatisations.

  • Comment fonctionnent les routeurs : Imagine que tu automatises la gestion des commandes clients. Avec un routeur, tu peux définir un chemin pour les commandes de plus de 100 € (ex : envoyer un email premium de remerciement) et un autre pour celles en-dessous (ex : envoyer une confirmation standard). Chaque chemin peut avoir ses propres actions, comme mettre à jour différentes bases ou déclencher des notifications spécifiques.
  • Pourquoi c’est utile : Les routeurs gardent tes flux de travail organisés en regroupant la logique conditionnelle au même endroit. Plutôt que de jongler avec plusieurs flux pour des tâches similaires, tu peux tout gérer dans une seule configuration bien rangée.

Pour qui ? Les utilisateurs qui doivent gérer plusieurs scénarios sans se compliquer la vie avec des automatisations distinctes. Si tes flux bifurquent souvent, les routeurs de Make sont un vrai atout.

n8n : fusions, boucles et délais longs pour un contrôle total

n8n propose une autre approche, avec des outils taillés pour fusionner des chemins, boucler des actions et gérer de longues pauses. C’est parfait pour les flux qui doivent s’adapter, se répéter ou s’étaler sur la durée.

  • Fusions : Les nœuds de fusion de n8n permettent de rassembler plusieurs chemins en un seul, sans accroc. Par exemple, si tu traites des données issues de différentes sources (webhooks, planifications…), tu peux tout fusionner pour les actions finales, comme générer un rapport ou envoyer un email de synthèse.
  • Boucles : Les boucles de n8n sont robustes et flexibles. Tu peux répéter des actions jusqu’à ce qu’une condition soit remplie. Idéal pour relancer des appels API échoués ou traiter des lots de données. Imagine scraper un site web : n8n peut boucler sur toutes les pages jusqu’à la fin, puis passer à la suite.
  • Délais étendus : Là où Make limite les délais à 300 secondes (5 minutes), n8n te laisse mettre un flux en pause pendant des jours, semaines ou plus. Indispensable pour des automatisations qui s’étalent dans le temps, comme des relances par email après un mois ou des vérifications espacées.

Pour qui ? Les utilisateurs qui créent des flux nécessitant de consolider des données, de gérer des tâches répétitives ou des processus sur le long terme. Si tes automatisations impliquent des fusions, des boucles ou des délais importants, la boîte à outils de n8n est imbattable.

Pourquoi la gestion des flux de travail compte

La façon dont une plateforme gère les flux complexes n’est pas qu’un détail technique. C’est ce qui fait la différence entre une automatisation fluide et scalable, et un casse-tête ingérable. Voilà pourquoi ce contraste est crucial :

  • Souplesse de conception : Les routeurs de Make permettent de faire bifurquer les flux facilement, en gardant tout sous contrôle. Les fusions et boucles de n8n, elles, offrent la possibilité de consolider et répéter des actions avec précision.
  • Gains de temps : Les délais étendus de n8n évitent les bricolages (enchaîner plein de petites pauses), tandis que les routeurs de Make t’épargnent la duplication de flux pour chaque condition.
  • Scalabilité : Quand tes automatisations prennent de l’ampleur, les boucles et fusions de n8n facilitent la gestion de la complexité sans perdre la main. Les routeurs de Make, bien qu’efficaces, peuvent exiger plus de flux à mesure que tes besoins évoluent.

10. Organisation

Quand tu es plongé dans l’automatisation, garder tes flux de travail bien rangés et t’assurer qu’ils sont actifs quand tu en as besoin peut vraiment changer ta journée. n8n et Make relèvent tous les deux ce défi, mais chacun à sa façon.

Organiser tes flux de travail

Imagine tes flux de travail comme une pile de papiers sur ton bureau. Sans un peu d’ordre, c’est vite le bazar. Make propose des dossiers illimités sur tous ses forfaits. Oui, même sur les niveaux les plus bas. Tu peux créer des dossiers pour tes projets, tes clients, ou selon le système qui te convient. C’est comme avoir une infinité de classeurs étiquetés, ce qui rend super facile la recherche et la gestion de tes automatisations, surtout quand tu commences à avoir des dizaines ou des centaines de flux de travail.

Folder Structure for Workflow Management inside Make.com

Gestion des dossiers de Make avec aperçu des workflows

De son côté, n8n adopte une autre approche. Il limite les dossiers à seulement deux sur ses offres les moins chères et n’en propose aucun sur la version gratuite. Si tu as un budget serré et que tu gères plusieurs workflows dans un environnement auto-hébergé, ça peut vite devenir compliqué. Pour les utilisateurs avec moins de workflows, ce n’est pas forcément gênant, et la fonction de recherche de n8n peut t’aider à t’y retrouver. Si tu ne veux pas passer à une offre supérieure juste pour cette fonctionnalité, les dossiers illimités de Make sont clairement la meilleure option pour garder tes workflows organisés.

Workflow Management Dashboard inside n8n

Liste des workflows de n8n

Activation des flux de travail

Mettre un flux de travail en ligne ou le mettre en pause ne devrait pas ressembler à une chasse au trésor. n8n gère ça avec un interrupteur d’activation très pratique directement sur la page du flux de travail. Un clic, et c’est réglé. Activé ou désactivé, sans prise de tête. C’est comme avoir un interrupteur à portée de main, parfait pour des changements rapides ou si tu fais partie de ceux qui oublient parfois de vérifier deux fois.

Make, par contre, t’envoie faire un détour. Pour activer ou désactiver un flux de travail, il faut passer par une page différente. Ce n’est pas rédhibitoire, mais c’est un peu comme devoir changer de pièce pour allumer la télé. Pour ceux qui gèrent plusieurs flux de travail ou qui zappent facilement des étapes, cette navigation supplémentaire peut te ralentir et même mener à des oublis d’activation, laissant des automatisations importantes à l’arrêt quand tu as besoin qu’elles tournent.

Pourquoi c’est utile

Si tu as une grosse collection de flux de travail, les dossiers illimités de Make sont un vrai atout pour tout garder rangé sans effort. Mais si tu privilégies la rapidité et la simplicité ou que tu as tendance à oublier les petits trucs, l’interrupteur d’activation de n8n va droit au but, réduit les erreurs et te fait gagner du temps.

Résumé

Après avoir creusé les détails de n8n et Make, il est temps de tout rassembler.

Comment n8n et Make se distinguent

  1. 1
    Capacités de l’IA

    - n8n prend l’avantage avec des agents IA avancés et la génération augmentée par récupération (RAG). C’est idéal pour ceux qui veulent repousser les limites de l’automatisation. Make propose des outils IA plus simples mais n’atteint pas la profondeur de n8n.

  2. 2
    Tarifs

    - L’édition communautaire gratuite de n8n et sa tarification basée sur les workflows en font une super affaire pour les utilisateurs au budget serré. La tarification de Make, basée sur les opérations, peut grimper rapidement si tes workflows deviennent chargés.

  3. 3
    Facilité d’utilisation

    - Make se distingue par son interface sans code et son glisser-déposer. C'est parfait pour débuter. n8n mise un peu moins sur la simplicité mais offre plus de flexibilité, avec une courbe d'apprentissage un peu plus raide.

  4. 4
    Intégrations

    - Make propose plus de 2 000 intégrations natives et une configuration simple. n8n compte déjà plus de 1 000 intégrations, et ce nombre continue d’augmenter, avec la possibilité de créer des solutions sur mesure.

  5. 5
    Déclencheurs

    - n8n propose plusieurs déclencheurs par workflow pour plus de polyvalence. Make se limite à un seul déclencheur instantané par flow et mise sur la rapidité plutôt que sur les options.

  6. 6
    Tests et débogage

    - n8n brille avec ses données épinglées/simulées, ses déclencheurs d’erreurs globaux et ses journaux détaillés, ce qui rend les tests et les corrections plus rapides pour les workflows complexes. Les tests manuels et la gestion des erreurs module par module de Make sont plus simples mais prennent plus de temps et apportent moins d’informations.

  7. 7
    Fonctions

    - L’éditeur de code et les fonctions IA de n8n sont faits pour ceux qui aiment bidouiller. Make reste simple avec des fonctions intégrées pour obtenir des résultats rapides.

  8. 8
    Gestion des données

    - Make est super pour l’agrégation de texte (par exemple, rassembler des données en un seul résultat). n8n se distingue avec l’extraction de PDF intégrée.

  9. 9
    Gestion des workflows

    - Les routeurs de Make gèrent plusieurs chemins de façon claire. Les étapes de fusion, de boucle et d’attente de n8n facilitent la gestion des flux complexes.

  10. 10
    Organisation

    - Make propose des dossiers illimités sur tous les forfaits pour une gestion des workflows simplifiée. C'est parfait pour gérer plusieurs projets. n8n limite les dossiers à deux sur les offres inférieures (aucun sur la version gratuite), ce qui peut compliquer l'organisation.

Guide de décision : lequel est fait pour toi ?

Si tu utilises déjà une de ces plateformes, changer n’en vaut pas forcément la peine, sauf si l’autre t’apporte vraiment quelque chose d’exceptionnel pour ton cas d’usage. Mais si tu pars de zéro, ton choix dépend de tes compétences, de tes objectifs et de ta configuration actuelle. Voici le détail :

Choisis Make si :

  • Tu es débutant ou tu ne codes pas et tu veux une plateforme visuelle et intuitive.
  • Tu as besoin de déclencheurs instantanés pour des tâches en temps réel (par exemple, synchroniser des apps à la volée).
  • Tu veux plein d’intégrations natives sans prise de tête.
  • Tu es d’accord avec une tarification basée sur les opérations et tu peux surveiller ta consommation en grandissant.

Choisis n8n si :

  • Tu es technique ou passionné d’IA, et tu veux pouvoir ajouter du code personnalisé ou profiter de fonctions avancées comme les agents IA.
  • Tu veux une formule gratuite (Community Edition) ou un modèle tarifaire qui évolue avec tes workflows, pas avec le nombre d’opérations.
  • Tu as besoin de déclencheurs flexibles, d’extraction de documents ou de contrôles de flux complexes.
  • Tu es prêt à affronter une courbe d’apprentissage plus raide pour avoir plus de possibilités.

Garde ta plateforme actuelle si :

  • Tu es déjà bien installé sur n8n ou Make et ça fonctionne pour toi. Changer demande du temps et des efforts. Ne saute le pas que si l’autre outil règle un vrai problème.

Tu hésites ? Teste-les ! Le plan gratuit de Make et la Community Edition de n8n te permettent de tester sans risque. Crée un workflow adapté à ta routine et vois laquelle te correspond le mieux.

Lire : Make vs. Zapier
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Spécialiste du marketing digital, convaincu qu'une stratégie de marketing organique correctement déployée offre le meilleur retour sur investissement à long terme. Je suis passionné par le SEO, mais j'aime aussi le sport, les voyages et j'adore manger !

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